Masque "tueur de VIRUS"

Publié le par BLV Détente

J'ai trouvé intéressant de diffuser un article sur la fabrication d'un nouveau genre de masques et qui plus est de conception et de fabrication française ....

C'est un message d'espoir et en même temps de signaler un savoir-faire et une compétence "Française".

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Covid-19. Depuis Toulouse, Paul Boyé développe un masque « tueur de virus »

Source : ToulÉco

Publié le lundi 25 janvier 2021 à 20h39min par Johanna Decorse

L’industriel Paul Boyé Technologies, qui habille policiers, gendarmes et pompiers et fait partie des cinq principaux fabricants français de masques, développe actuellement un modèle breveté capable de tuer virus et bactéries. Baptisé Biox, il devrait être commercialisé avant la fin de l’année.

 

Depuis mars 2020, l’entreprise a recruté une centaine de personnes qui fabriquent actuellement 600.000 masques de protection par jour et elle continue de fournir pantalons, polos, tenues, gilets pare-balles et uniformes aux ministères de l’Intérieur et de la Défense. Installé à Labarthe-sur-Lèze, près de Toulouse, Paul Boyé Technologies a trouvé son rythme de croisière et pourrait même produire plus. L’industriel, qui fait partie des leaders mondiaux de la protection NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique), voit son carnet de commandes s’emballer à chaque nouvelle actualité covid.

Depuis le début de la crise sanitaire, il a produit 60 millions de masques, dont 35 millions de FFP2, avec comme client principal le ministère de la Santé, mais aussi des particuliers qui peuvent s’approvisionner directement sur son site de vente en ligne. Suite aux dernières recommandations de ne plus utiliser les masques en tissu artisanaux, l’entreprise enregistre entre 3000 et 5000 commandes individuelles par jour.

« L’affaire des masques »

Cette activité masque n’est pas nouvelle puisque Paul Boyé Technologies l’a déployée au milieu des années 2000 pour répondre aux commandes de l’État français, qui souhaitait alors assurer son indépendance en cas de pandémie. « Le contrat prévoyait un renouvellement des stocks à date de péremption, c’est-à-dire tous les cinq ans mais il y a eu un changement de doctrine en 2012. Le nouveau gouvernement a estimé qu’en cas de pandémie, il pourrait se fournir en Chine et les nouveaux stocks de masques n’ont pas été achetés. À l’époque, on avait les masques mais pas l’épidémie et, en 2020, on a eu l’épidémie mais plus de masques. Entre fin janvier et mars 2020, nous avons reconstruit une par une les quatre lignes de production que nous avions et qui avaient été démontées et rangées dans un garage », raconte Jacques Boyé, président de l’entreprise familiale au sujet de ce qu’il appelle « l’affaire des masques ».

Pour répondre à la pénurie, l’industriel s’est équipé de cinq lignes supplémentaires qui lui permettraient aujourd’hui, avec une organisation en 3/8, de produire jusqu’à un million de masques par jour. Faute de commandes à long terme de l’État, Paul Boyé Technologies a renoncé à construire un nouveau site de production à Clermont-le-Fort et a préféré agrandir son site de Labarthe-sur-Lèze. « Nous attendons de voir quelle sera la politique française sur les masques dans les prochains mois et espérons un appel d’offres qui portera sur plusieurs années pour avoir une meilleure visibilité, conserver les compétences et éviter les ruptures d’activité. Fonctionner par pic ne permet pas d’être serein », explique Serge Bidan, directeur général opérationnel.

Un masque « auto-décontaminant »

Satisfait de son chiffre d’affaires, qui a atteint 98 millions d’euros en 2020, l’industriel l’est aussi de son tout dernier projet en développement : un masque tueur de virus et de bactéries. Baptisé Biox, ce masque FFP2, dont la matière première ferait l’objet d’un « traitement avant fabrication », a déjà été produit en série et testé en laboratoire par la Direction générale des armées avec la souche de Covid-19.

« Depuis plus de cinq ans, nous cherchons le moyen de rendre nos masques biocides. À l’origine, le but était de lutter contre les maladies nosocomiales dans les hôpitaux. Quand le coronavirus est arrivé, nous avons lancé des essais et nous avons eu de très bons résultats. 99% de virus sont tués dans l’heure qui suit le contact avec le masque et 100% dans les quatre heures. C’est une avancée extraordinaire. Nous en sommes actuellement aux tests d’innocuité du produit », précise Jacques Boyé.

L’industriel, qui a déjà prévu de produire son masque « auto-décontaminant » sur ses lignes actuelles, envisage une commercialisation dans le courant du premier semestre 2021.

 

 

Fondée en 1904, l’entreprise familiale Paul Boyé Technologies a produit en 2020 quelque 60 millions de masques, dont 35 millions de FFP2.

Fondée en 1904, l’entreprise familiale Paul Boyé Technologies a produit en 2020 quelque 60 millions de masques, dont 35 millions de FFP2.

Jacques Boyé donne une conférence de presse pour présenter son entreprise.

Jacques Boyé donne une conférence de presse pour présenter son entreprise.

Un tailleur travaille sur un vêtement militaire, fabriqué chez Paul Boyé et destiné à la garde républicaine.

Un tailleur travaille sur un vêtement militaire, fabriqué chez Paul Boyé et destiné à la garde républicaine.

Publié dans Infos

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